Учебно-методическое пособие Майкоп 2009 удк 811. 133. 1(075. 8) Ббк 81. 471. 1-923

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Partant de l’hypothèse que
Le mode d’analyse
Notre corpus a été constitué à partir de
L’analyse etreprise ne prétend pas à une exhaustivité absolue. Notre ambition etait surtout de
II. Choix de 1'angle d'attaque (démarche à suivre)
Теоретический аппарат исследования…
III. Formulation des objectifs
IV. Corpus
V. Résultats (conclusions).
Avec les étudiants
Première étape
Troisième étape
Quatrième étape
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part de l’idée que le jeu télévisé est injustement ignoré dans une classe de langue. Pourtant ce type de message télévisuels est bien connu des apprenants et pourraît servir de base pour motiver une production linguistique.

Le jeu télévisé est ici appréhendé en tant que dispositif, c’est-à-dire au sens large du terme, comme un mécanisme organisé et, au sens «militaire», comme «un ensemble de moyens disposés conformément à un plan» (Petit Robert). Quant aux objectifs visés par ce plan, outre la distraction pure et simple, nous nous intéresserons plus particulièrement à ceux qui relèvent de l’ordre culturel.

Le jeu télévisuel véhicule des représentations culturelles. Il offre aussi l’image d’un certain type de relations par lesquelles se manifeste l’idéologie.

Dans cet article nous nous proposons d’exploiter en classe de langue des messages vidéo reproduisant de différents jeux télévisuels et d’utiliser les connaissances des étudiants en matière de ces jeux afin d’aboutir à une production langagière et d’inciter les apprenants à organiser des jeux semblables en classe.

Devoirs.
  1. Relevez les éléments fondamentaux de la structure du texte, identifiez les opérations discursives qui le structurent, définissez les types de modalité discursive.
  2. Employez les expressions soulignées en parlant de votre travail de fin d’études.


Texte 2. Notice de référence

Notice de référence du travail de fin d’études d’IVANOVA Irène

«Analyse des textes de spécialité au niveau

avancé d’apprentissage du français»

La prise en considération des besoins en langue étrangère de groupes d’apprenants au profil déterminé constitue un des aspects importants de la méthodologie de l’apprentissage des langues vivantes à l’heure actuelle. C’est dans ce cadre précis de l’enseignement fonctionnel que s’inscrit la recherche présentée ci-dessous et proposant une analyse discursive des textes de spécialité rédigés en français.

Partant de l’hypothèse que l’étude de la structure du texte contribue à le comprendre mieux, notre objectif est de déterminer des régularités d’une telle structuration permettant des acquisitions linguistiques meilleures dans le domaine du français spécifique.

Le mode d’analyse proposée ici est essentiellement centré sur les concepts de la linguistique discursive ce qui constitue l’originalité de ce travail et la nouveauté de l’approche proposée. Le travail rompt avec la démarche traditionnelle donnant la priorité à l’étude de la terminologie spéciale.

Notre corpus a été constitué à partir de nombreux textes des sciences sociales (monographie, articles de revues). Les textes qui ont servi de base à notre analyse ont été principalement extraits des ouvrages scientifiques des savants français.

Le public visé est constitué d’étudiants en sciences humaines qui ont une bonne compétence en français et éprouvent le besoin de lire des textes de spécialité.

Une analyse expérimentale entreprise par l’auteur a permis de mettre en évidence la non-efficacité de l’entrée dans un texte spécial par une lecture linéaire. La rentabilité de ce travail s’accroît après une préparation à cette lecture linéaire qui permettrait aux étudiants de prévoir aussi bien que possible le contenu et la structuration des textes. Cette activité de "prévision" à laquelle il faudra entraîner systématiquement les étudiants doit se fonder sur un certain nombre de "supports" analysés dans le présent travail.

L’analyse etreprise ne prétend pas à une exhaustivité absolue. Notre ambition etait surtout de proposer quelques outils nécessaires à des enseignants chargés des cours universitaires en français spécifique. Notre analyse n’a pas encore donné lieu à une large vérification expérimentale. Pour pouvoir être plus efficace une approche de ce type devrait s’appuyer sur des expériences plus nombreuses. II nous reste à tester la validité de cette analyse vis-à-vis des publics plus nombreux et plus variés.


Devoirs:

1. A partir du titre de ce texte formulez le problème qui est abordé dans ce travai1.

2. Placez ce problème dans le cadre général de 1'apprentissage du français. Appréciez 1'utilité d'une recherche dans ce domaine.

3. Que veut dire pour vous "lire un texte spécial"? A quelles difficultés se trouve-t-on confronté dans ce cas?

4. Quels textes de spécialité avez-vous lus en français?

5. Selon vous, quelle doit être la démarche à suivre pour un professeur chargé d'enseignement de textes de spécialité? Doit-il prévoir une préparation à l’entrée dans le texte? Laquelle?

6. Lisez ce texte et répondez aux questions suivantes sur son contenu:

a) Quelle est l'hypothèse avancée dans le travail?

b) En quoi consiste la nouveauté de la demarche proposée?

c) Quel corpus a été analysé et par rapport à quel public?

d) Quelle est la conclusion générale de l'auteur?

e) Est-ce que les résultats de la recherche se veulent exhaustifs?

7. Appréciez la forme de ce texte (sa structuration: la clarté des formules, leur caractère univoque, 1'absence ou la présence de redondances etc.).


CONTROLE et AUTOCONTROLE

Traduisez du français en russe : 1. C'est la question à laquelle nous avons essayé de répondre. 2. Dans cette étude nous partons du principe que seul le contexte pourrait jouer un rôle déterminant pour le classement de ces formes grammaticales. 3. Avant de pouvoir développer le sujet, il est nécessaire de préciser notre appareillage théorique. 4.Nul ne peut nier le fait que les études pragmatiques révèlent l’essence même du discours. 5. Cette solution du problème nous paraît ambiguë, parce qu’il serait naif de croire qu’une étude purement grammaticale puisse suffir à l’analyse du discours. 6. Cet article s'interroge sur les limites et possibilités de la traduction automatique. 7. Il n'est pas question de résoudre l’ensemble de problèmes et de fournir une réponse exhaustive dans le cadre de cette recherche. 8. Avant de pouvoir développer le sujet, il est nécessaire de formuler les prémisses théoriques de notre recherche. 9. Il convient de définir chacun des termes du titre de notre recherche. 10. Ce travail retrace un ensemble de problèmes relatifs aux fonctionnement de la grammaire discursive. 11. Notre recherche tend à rompre avec une démarche traditionnelle et rend compte de la complexité du phénomène étudié. 12. Cette étude envisage le phénomène dans son contexte fonctionnel et repose sur 1'hypothèse selon laquelle le contexte a une importance capitale pour le classement des structures envisagées. 13. Cette recherche est centrée sur les thèses de la sémantique générative. 14. Notre analyse remet en cause des approches simplistes. 15. Le travail postule la nécessité d’une étude cognitive de ce phénomène.

Traduisez du russe en français: 1. В работе предлагается анализ важного синтаксического явления. 2. Исследование основывается на очень интересной гипотезе. 3. В исследовании освещается лишь один аспект этой проблемы. 4. Автор вскрывает специфику исследуемых конструкций. 5. Выводы по работе не являются исчерпывающими. 6. В намерение автора входит выявить специфику данного явления и отграничить его от смежных явлений (смежный – de type voisin). 7. Работа основывается на двух теоретических посылках. 8. Анализ фактического материала позволил установить специфику исследуемого явления. 9. Фактический материал ярко иллюстрирует исследуемое явление. 10. Подход автора явно отличается от традиционного подхода. 11. Автор отказывается от упрощенческого подхода к классификации синтаксических конструкций. 12. Теоретический аппарат исследования включает многие положения когнитивистики. 14. Автор подвергает критике неэффективность существующих подходов. 15. Результаты экспериментальной проверки эмпирических данных представлены в виде схемы. 16. Предложенная автором классификация осуществлена на основании различных критериев. 17. Новизна исследования связана с не изученностью данного явления в коммуникативном аспекте. 18. В работе анализируются связи между эмотивными структурами разных типов. 19. Автор работы учитывает многоаспектность исследуемой проблемы. 20. Точка зрения автора противопоставляется традиционным взглядам. 21. Изложенный в работе подход отличается новизной и оригинальностью.


Apprendice 2


Vocabulaire:

1. Formulation du problème

B paботе…paccматривается то или иное явление; затрагивается тот или иной вопрос ...; oчерчен круг проблем, связанных с…, имеющих отношение к…; выявляется тот или иной аспект…; вскрывается (обнаруживается, выявляется) специфика…; анализируются связи (соответствия, соотношение) между…; предложен анализ…; сопоставляются два явления, аспекта…; противопоставляются различные точки зрения ...; Le travail… envisage un phénomène, traite d'un phénomène; esquisse le ргоblème dе..., retrace un ensemble de problèmes relatifs a ...; explicite un aspect ...; dénonce la spécificité, met en lumière (en évidence) la spécificité ...; analyse la relation qui existe entre ...; propose une analyse ...; met en correspondance deux phénomènes, deux aspects;-oppose des points de vue différents;

Автор… делает обзор; предлагает описание, анализ; утверждает, постулирует; -подвергает сомнению... L'auteur…passe en revue, rend compte de...; donne la description de, propose 1'analyse de...; postule...; remet en cause...

II. Choix de 1'angle d'attaque (démarche à suivre)

В работе ... отвергается традиционный подход; выдвигается гипотеза; подвергнут критике постулат; исследование основано на... ; Le travail…

rompt avec une démarchе traditionnelIe; forme, avance 1'hypothèse...; remet en question le postulat; critique la thèse selon laquelle...

La recherche est axée sur...; est сentré sur (se centre sur...); s’appuie sur...; se réfère à...

Автор …исходит из гипотезы; строит свое исследование на предположении о ...; основывается на теории...; предлагает оригинальную концепцию; L'auteur part de 1'hypothèse...; centre (fonde) sa recherche sur 1'hypothèse que ...; s'appuie sur la théorie...; propose sa propre conception.

Теоретический аппарат исследования… теоретические посылки исследования; исходные понятия (принципы); исходная гипотеза; новизна исследования; неэффективность существующих подходов; однозначность/неоднозначность трактовки; адекватный/ неадекватный (анализ, подход); учитывать многоаспектность проблемы; отвергать однозначный ("упрощенческий") подход; учитывать специфику; ограничение рамок исследования; L'appareillage théorique… les prémisses théoriques admises сommе vraies; les concepts (principes) de base; l'hypothèse initiale (de départ); le caractère novateur de recherche (la nouveauté de la recherche); la non-efficacité des аpproches existantes; le сагасtèге univoque (polyvoque, ambigu) de 1'interprétation; adéquat/inadéquat; prendre en considération des aspects multiples du problème; renoncer à une démarche simpliste (renier le simplisme des démarches existantes); tenir compte de la spécificité; les limites du sujet

III. Formulation des objectifs:

В цели исследования входит ..., в намерения автора входит ..., целью работы является, главная цель состоит в… – le travail cherche à ... (vise à ..., essaye. de ...., tente de ...), le travail а l’intention de..., l'ambition de l'auteur est de ..., notre propos est de ..., il s'agit de ..., 1'auteur s'attache à..., le travail répond à un but de ... (ex: Le travail répond à un triple but: 1) exposer... 2) critiquer ... 3) prouver..), le travail présenté ici a pour but de ..., but essentiel, fondamental, majeur.

IV. Corpus

Фактический материал, собрать фактический материал, обработать фактический материал, взять примеры из..., произвести классификацию, классифицироватъ по следующим критериям, произвести анкетирование, подвергнуть экспериментальной проверке, представить в виде схемы, прием (исследования) – le corpus, les données brutes... , constituer un corpus, relever, (réunir) des données brutes..., analyser, interpréter..., extraire les exemples de ... (les textes analysés ont été extraits de la prose française), classer, réaliser un classement (une classification), classer à partir des critères suivants, mener (réaliser) une enquête par questionnaire, soumettre à une vérification expérimentale, schématiser (les données), une procédure.

V. Résultats (conclusions).

Подтвердить исходную гипотезу, сделать вывод, в качестве заключения, нами установлено; Результаты работы не являются исчерпывавшими; Полученные результаты могут быть представлены следующим образом ...; Предварительный вывод; Основным выводом является; Практическая значимость ...; Практическое применение – arriver (aboutir) à une conclusion en resumé..., en guise de conclusion ..., nous avons établi que ...; les résultats ne se présentent pas de façon exhaustive; le travail ne prétend раs à une exhaustivité absolue; les résultats obtenus peuvent être résumés (systématisés, schématisés, classés) de façon suivante ...; la conclusion provisoire; le résultat fondamental (essentiel, majeur) consiste en; la conclusion générale se présente de façon suivante...; l'importance pratique, la rentabilité; 1'application pratique (les résultats du travail peuvent trouver leur application pratique dans le quotidien pedagogique, le travail débouche sur le quotidien pédagogique).


Apprendice 3

Aide-mémoire pour la rédaction des notices de référence

et des comptes-rendus (resumés)


1. Une notice de гéférenсе présente une brève caractéristique du texte de base (monographie, article, essai, mémoire etc.). Elle renferme des réponses aux questions fondamentales sur le contenu du texte auquel elle se réfère : De quoi s'agit-i1 dans cet ouvrage? Quel est le problème abordé? Quelle démarche est adoptée par l’auteur? Соmment résoud-il le problème posé? Elle peut inclure aussi des renseignements sur la structure de travail.

II. Un résumé tout comme une notice de référence, est un document scientifique secondaire par rapport au texte de base. Quelle est la différence fondamentale entre un texte de base et son résumé? Dans le premier on suit 1'évolution logique de la pensée de 1'auteur, dans le second on la voit remplacée par une constatation logique. Le résumé opère une reconstruction du texte de base au moyen des procédures d'analyse et de synthèse. L'intégrité des résumés est assurée par leur cohérence logique et stylistlque.

Les comptes-rendus de la recherche s'organisent selon un ou deux modèles réguliers. En titre d'exemple, on pourrait proposer 1'agencement suivant de parties qui les constituent:

1. Introduction:

- 1'objet de la recherche ;

- 1'actualité du problème (recherches antérieures sur le sujet; apport de ces dernières; caractère approximatif ou incomplet de leurs résultats) ;

- les limites du sujet (facult.) ;

- les objectifs à atteindre ;

- la (les) méthode(s) employée(s) ;

- caractère novateur (nouveauté) de la démarche.

2. Appareillage théorique et analyse empirique (prémisses théoriques admises соmmе vraies; définition des concepts de base; hypothèse de depart; description de 1'experience; analyse).

3. Résultats.

4. Conclusion générale (facult.).


Appendice 4

Matrices à travailler à partir des articles scientifiques


Texte 1. Sur la piste de @

Dans cette partie de notre recherche nous nous pencherons sur l’étymologie du signe @. Il s'agit d'une interrogation légitime: d'où vient le signe @, utilisé aujourd'hui plusieurs fois par jour dans les adresses électroniques et que l'on appelle en français arobase? Cette question nous paraît actuel compte tenu de l’insuffisance évidente de l’information linguistique et culturelle sur ce signe qui est pourtant un attribut inhérent du courrier électronique.

La réponse à cette question nous promène à travers langues et cultures. Ce symbole mystérieux et familier à la fois pose deux problèmes et nous impose de suivre deux pistes, l'une graphique (d'où vient ce @ ?) et l'autre phonétique (pourquoi l'appelle-t-on de cette façon ?). Graphiquement, la chose est assez claire : @ est une ligature du ad latin, préposition gouvernant l'accusatif, tout comme & (que l'on appelle joliment perluète ou esperluette) est une ligature du et latin. Les deux signes se trouvent dans les manuscrits médiévaux et sont de beaux témoignages d'une des formes de la loi du moindre effort. Puis le signe @ devint, dans le monde ibérique, le symbole d'une mesure de poids (et, semble-t-il, parfois de capacité) : « peso équivalente a la cuarta parte de un quintal », un quart de quintal donc, pour le Dictionario etimologico de Joan Corominas. Cette mesure avait un nom, arroba, de l'arabe ar-rub, « le quart », lui-même dérivé du chiffre 'arba', quatre.


De l'Espagne aux États-Unis

Le mot passa alors en français sous la forme arrobe et apparut dans les principaux dictionnaires. Littré le définit ainsi: «Arrobe: mesure de poids usitée dans les possessions d'Espagne et du Portugal. L'arrobe est de 11,5 kilogrammes». Dans la partie étymologique de son article, Littré précise qu'il s'agit du quart du quintal espagnol. Le Dictionnaire général de la langue française, de Hartzfeld et Darmesteter, reprend à peu près la même définition: «Mesure de poids usitée dans les possessions portugaises et espagnoles valant le quart du quintal ». Plus récemment, le Robert donne également cette définition : «arrobe: n.f. (esp. arroba, ar. ar-roub, le quart). Mesure espagnole de poids, valant ordinairement 12 kg 780». Le deuxième épisode de l'aventure de l'@ commença lorsqu'aux États-Unis on se mit à l'utiliser pour indiquer les prix. Elle était alors lue «at ». La suite «@$10» par exemple signifiait «à dix dollars pièce ». En 1972, lorsque l'Américain Ray Tomlinson inventa le courrier électronique, jouant sur le sémantisme de la préposition anglaise at, qui pouvait indiquer un prix, comme nous l'avons vu, mais aussi un lieu, donc une adresse, il utilisa l'@ dans la composition d'une adresse électronique, entre le nom de la personne et celui d’un serveur: Monsieur Untel est ©Yahoo ou ©Wanadoo, madame Unetelle est @free ou ©hotmail. Le quart de quintal espagnol est désormais bien loin.

Résumons-nous : abréviation latine qui se lisait ad, @ prend un nom arabe {ar-rub) emprunté par l'espagnol {arroba} qui passe en français {arrobe) et désigne dans le monde ibérique une mesure de capacité, tandis que les Américains du Nord empruntent le signe (mais pas son nom) et l'utilisent pour indiquer un prix puis une adresse électronique. Revenu en Europe avec ce nouveau sens, il retrouve son ancien nom, arrobe, transformé en arobase. Il reste dans ce scénario un trou, l’explication du passage d'arrobe à arobase, mais nous continuerons nos recherches afin de combler cette lacune (D’après FdM № 332, L.-J.Calvet ).

Devoir:

1) Expliquez l’emploi des temps verbaux et le rôle qu’ils jouent dans la structuration du discours scientifique (cl. : formes verbales mises en relief).

2) Exposez le contenu du texte ci-dessus à partir de la matrice suivante : Dans cette partie de notre recherche nous nous pencherons sur_________________________

Il s'agit d'une interrogation légitime: ____________________________________?

Cette question nous paraît actuel compte tenu de ______________________________

Graphiquement, @ est ____________________________________________

Puis le signe @ devint____________________________________________

Le mot passa en français sous la forme ____________________________ Littré le définit ainsi :_____________________________________________

Aux États-Unis on se mit à l'utiliser pour______________________________ En 1972, lorsque l'Américain Ray Tomlinson __________________________, il utilisa l'@ dans________________________________________________

Il reste dans ce scénario un trou, l’explication du passage d'arrobe à arobase, mais nous continuerons ____________________________________________


Texte 2. Privilégier le texte littéraire

Le prestige littéraire de la France est un élément de séduction non négligeable auprès des étudiants. Et pourtant, croyant au seul mérite du « document authentique » (le plus souvent le document journalistique), beaucoup de professeurs négligent de pratiquer avec leurs élèves la lecture de textes d'auteur.

Trois arguments sont le plus souvent avancés par les professeurs qui évitent de travailler un texte littéraire en classe de langue. D’abord, dit-on que pour aborder un texte d'auteur, il serait nécessaire de posséder des connaissances spécifiques qui font défaut aux professeurs de langue. Même si le professeur de langue n'est pas à même de procéder à une analyse littéraire rigoureuse, il peut quand même, à partir du texte, amener les élèves à développer une compréhension fine de l'écrit, ce qui est une de ses premières missions. Ensuite, on prétend que les étudiants ne possèdent pas encore les compétences linguistiques nécessaires pour apprécier les qualités d'un texte d'auteur. C'est oublier qu'un grand nombre de textes littéraires n'offrent généralement pas, d'un point de vue linguistique, plus de difficultés qu'un texte journalistique. Et, finalement, bien souvent, la non-utilisation des textes littéraires dans le cadre de la classe de FLE est justifiée au nom du profond respect que les auteurs inspirent. On s'imagine qu'ils ne doivent être abordés que par des spécialistes et avec un auditoire formé d'initiés qui puissent en apprécier toutes les nuances. En exposant le texte littéraire au regard du néophyte, on pourrait courir le risque de le dénaturer et de dévaloriser son auteur. Ce raisonnement ne fait que priver les auteurs d'un nouveau public et les desservir alors même qu'on feint de les honorer.

Proposer un texte qui ne sera peut-être pas entièrement bien compris par les étudiants est un risque à courir. Et d'ailleurs qui peut se flatter, tout spécialiste soit-il, de tout comprendre d'un texte littéraire?

Enfin, on évitera évidemment de tomber dans l'excès de faire lire Proust aux étudiants ayant fait trois cents heures de français sous-prétexte de leur permettre d’utiliser le Subjonctif. Il appartient au professeur de présenter les textes de façon attirante, de les valoriser lorsqu'il les intègre au corpus de textes proposés aux élèves afin que cette étude soit souhaitée et non imposée. L'expérience démontre que le texte littéraire éveille l'intérêt de l'auditoire. Bien sûr, tout document a un auteur, mais si celui-ci est un artiste et, notamment, un poète au sens large du terme, le texte sera le témoignage d'une sensibilité aiguë, d'une imagination hors norme, d'un maniement spécifique de la langue. La presse, elle, est le reflet de la réalité et, grâce aux progrès des médias de masse (internet notamment), offre la réalité d'un monde globalisé. Il en résulte que les étudiants sont assaillis par le même type d'informations aussi bien dans les journaux télévisés, les quotidiens, les flashes d'informations radiophoniques et les documents authentiques étudiés en cours. Nous sommes persuadés que cela rend les enseignements bien monotones et prive injustement les étudiants du matériel linguistique capable de les passionner.

Évidemment, le texte littéraire traite aussi des thèmes susceptibles d'être associés à la réalité de l'actualité. Mais il offre un avantage. S'il est vrai que la réalité dépasse généralement la fiction, la beauté de la fiction artistique, même lorsqu'elle présente ce qui n'est pas beau, dépasse presque toujours la beauté de la réalité. D'autre part l'auteur se sert, consciemment ou inconsciemment, de mécanismes qui déclenchent en nous des sensations et des sentiments qui suscitent d'abord la réflexion et puis la prise de la parole, écrite ou orale. En effet, un texte littéraire s'avère être un outil fort pertinent pour tester la compréhension écrite. Car, la lecture d'un texte littéraire diffère de celle d'un autre type de document. Elle donne l'occasion d'initier les étudiants à une autre démarche de lecture. Elle implique une compréhension plus fine qui dépasse souvent le niveau purement factuel et qui permet de tester si l'apprenant a vraiment compris le texte.

Faciliter la connaissance d'une langue étrangère ne consiste pas seulement à transmettre un savoir linguistique. Comme toute démarche d'ordre pédagogique, elle se doit de fournir des occasions, d'ouvrir des voies, de susciter des réactions. Rien n'empêche donc d'essayer d'éveiller le désir de lire, ne serait-ce que de temps en temps, un texte d'auteur. On peut être certain que les étudiants seront finalement reconnaissants d'avoir la possibilité de progresser dans l'apprentissage du français tout en avançant dans la connaissance d'eux-mêmes et de l'autre, sans parler du plaisir esthétique que procure tout texte littéraire bien écrit.

(R.Machuca, professeur de FLE, Argentine, FDM, № 321)


Devoirs:

  1. Analysez les éléments discursifs mis en relief. Précisez leur fonction dans le texte (cl. : constatation, appréciation objective, appréciation subjective, structuration du discours etc).
  2. Faites attention aux stratégies argumentatives employées par l’auteur. Un exemple : objection. Clef : ... on prétend que les étudiants ne possèdent pas encore les compétences linguistiques nécessaires pour apprécier les qualités d'un texte d'auteur. C'est oublier qu'un grand nombre de textes littéraires n'offrent généralement pas, d'un point de vue linguistique, plus de difficultés qu'un texte journalistique. Relevez d’autres chaînes discursives de ce type.
  3. Quelle est votre attitude envers l’exploitations des documents littéraires en classe de langue? Etes-vous hostile ou favorable à la présence des textes de grands auteurs français dans l’enseignement du FLE? Evoquez les mérites et les défauts des textes littéraires en tant qu’outils d’apprentissage de langues vivantes. Nommez la différence fondamentale entre un texte de grand auteur et un texte journalistique.
  4. Résumez le contenu de l’article à partir de ce canevas qui reflète les stratégies discursives employées par l’auteur :

_______________________________________________________________

est un outil non négligeable. Pourtant _____________________________________

le négligent et évitent de ___________________________________________

Trois arguments sont avancés pour__________________________________

D’abord, dit-on que ______________________________________________ Ensuite on prétend que______________________________________________

C'est oublier que__________________________________________________

Et, finalement on s'imagine que_______________________________________ Et d'ailleurs qui peut______________________________________________? Evidemment_______________tomber dans l'excès de ___________________

______________________________________________________________

sous-prétexte que ________________________________________________

____________________ éveille l'intérêt de l'auditoire,________________ un plaisir esthétique, __________________avantage. Rien n'empêche donc de______________________________________________________________


Texte 3. Les mots d’Harry Potter

Pour motiver les élèves, il est bon de partir de leurs centres d’intérêt. Le formidable succès d’Harry Potter fournit au professeur de français une mine d’études lexicales possibles dans la constitution d’un glossaire sorcier.

Dans ses romans J.K.Rowling a inventé le monde des sorciers. En même temps l’auteur a inventé des vocabulaires pour expliquer ce monde. Ce lexique comprend des sous-ensembles constitués des mots spéciaux qu’on pourrait considérer en tant que terminologie.

Dans cet article nous tâcherons de démontrer l’intérêt d’exploitation linguistique des mots d’Harry Potter en classe de langue.

Dans un premier temps on étudiera des termes scientifiques et techniques. En guise d’illustration, le sorting hat, littéralement «chapeau trieur» dans le domaine des sciences de l’éducation, devient en français un choipeau magique et en allemend sprechende hut. Le théoricien de la traduction verra ici un beau cas d’allomorphie.

Ensuite on analysera les domaines d’application inhabituelle de ces terminologies. De tels domaines ne manquent pas chez les sorciers. Par exemple, le quidditch, leur sport favori.

Finalement, on esayera de classifier l’ensemble de termes propre à cet auteur.

Parmi les mots d’Harry Potter nous découvrons beaucoup de néologismes d’auteur ce qui rend notre corpus peu habituel. Certes, Rowling n’est pas le premier à inventer un monde et un lexique différent: Tolkien, Burgess et Orwell se sont notamment prêtés à ce jeu sans toutefois créer des vocabulaires de l'ampleur de ceux élaborés dans les romans de Harry Potter. D'où l'intérêt d'examiner la structuration et l'implantation de ces nomenclatures à la lumière des théories et des pratiques terminologiques courantes.

Il s'agit d'examiner comment J.K. Rowling a su utiliser les notions théoriques et pratiques de la terminologie et voir de quelle façon la terminographie monolingue et plurilingue a représenté ses néologismes, par le biais des ouvrages conventionnels (lexiques, dictionnaires, glossaires, etc.) jusqu'aux dictionnaires en ligne. Par exemple, dans l'exemple qui suit, tiré du Lexique des mots sorciers (ivww.ifrance.com/ potter/mots.php), on reconnaîtra une définition terminologique digne du plus conventionnel des dictionnaires moldus (humains) :

Quidditch : Sport très célèbre chez les sorciers, qui se joue sur des balais. Deux équipes de sept joueurs, constituées de trois poursuiveurs, de deux batteurs, d'un attrapeur et d'un gardien, s'affrontent. Le but du jeu est de marquer le plus de points en envoyant une balle (le souafle) dans le but de l'équipe adverse ou en capturant le Vif d'or (une autre balle), tout en évitant les œgnards. des balles chargées de « cogner » les joueurs. Le jeu se termine quand le Vif d'or a été attrapé par un des attrapeurs.

De plus, contrairement à la terminographie conventionnelle où le volet étymologique est occulté, on peut lire des commentaires sur l'origine des termes et des noms propres dans les dictionnaires du « potterien »: il s'agit là d'un apport pédagogique majeur. Il aurait été évidemment intéressant, mais peu faisable, de comparer ces vocabulaires dans le plus grand nombre possible de textes traduits (peut-on imaginer une étude comparée entre 60 langues...) Nous nous en sommes tenus à une analyse différentielle de l'anglais et du français.

Outre les points communs avec la terminologie, un aspect particulier fera l'objet d'une attention particulière. Soit le défi de rendre cette terminologie dans chacune des langues en tenant compte des contraintes liées à la pratique de ces traductions qui doivent prendre bien en compte les aspects interculturels et interlinguistiques. La création de l'acronyme français b.u.s.e. (oiseau rapace) – Brevet universitaire de sorcellerie élémentaire en équivalence de l'acronyme anglais o.w.l.s. (hibou) – ordinary wizardings levels, illustre le souci du traducteur à respecter l'esprit de texte de départ. Bien que notre étude ne porte que sur deux langues, une visite du site Harry Potter International (www.eulenfe-der.de/int/gbint.phpl) qui donne une liste de traductions de termes en plus de vingt langues, permet de percevoir l'angle de saisie des traducteurs. Une brève analyse nous a permis de constater que le traducteur français Jean-François Ménard a fourni un travail d'imagination remarquable à l'opposé par exemple, du traducteur espagnol qui colle davantage au texte anglais. Toutefois une analyse plus approfondie pourrait modifier cette conclusion (Benoît Leblanc, Québec, FDM, № 314).

Devoirs:

1. Relevez dans le texte de l’article des marqueurs linguistiques servant à mettre en évidence : l’objet d’étude, ses étapes, les limites de l’objet d’analyse, la nouveauté de l’approche proposée par l’auteur.

2. Relevez les modalités discursives présentes dans ce texte et précisez leur rôle dans la stucturation de l’information.

3. A partir du contenu de l’article remplissez la matrice suivante:

Dans cet article nous tâcherons de___________________________________

Dans un premier temps on étudiera __________________________________

Ensuite on analysera _____________________________________________

Finalement, on essayera de ________________________________________

Il s'agit d'examiner comment ____________________________________________

Il aurait été évidemment intéressant de __________________________________

Mais nous nous en sommes tenus à _____________________________________

Une brève analyse nous a permis de constater que ________________________

Toutefois une analyse plus approfondie pourrait ________________________


Texte 4. Décrypter les affiches électorales

L’affiche électorale est l’une des formes les plus anciennes de la publicité politique. « Une image vaut mille mots ». C'est cette phrase, attribuée à Mao Zedong, qui a servi de point de départ à notre réflexion sur le fonctionnement de l'image et sur ses richesses: dénotative, connotative, iconique, linguistique et culturelle. Notre ambition est de démontrer que l'image objective n'existe pas et que chaque personne réagit avec sa propre subjectivité en interprétant ce qu'elle voit.

Les apprenants non-francophones ne partagent pas les mêmes références culturelles que les étudiants français. Les affiches électorales - comme d'ailleurs les affiches publicitaires - impliquent un bagage culturel bien spécifique. Il s'avère donc indispensable de fournir aux étudiants des informations supplémentaires. Il s'agit de réfléchir ensemble sur certains points pour analyser au mieux l'image et son message.

Les aspects qu'on pourrait traiter et approfondir avec les apprenants pour les préparer au travail avec les affiches sont : sciences de la communication; procédés d'analyse; symbolique des couleurs; rôles et critères de l'affiche électorale.

Sciences de la communication.

Les étudiants disposent de peu de connaissances concernant ce sujet. Jusqu'à la fin des années 1970, la profession d'expert en publicité politique n'était pas très en vogue. On pense au livre de Jacques Séguéla paru en 1979, Ne dites pas à ma mère que je suis dans la publicité, elle me croit pianiste dans un bordel (Paris, Flammarion). La publicité politique a été reconnue lorsque les hommes politiques français, à l'instar de leurs homologues américains, ont fait appel au concours des professionnels de la communication. La plupart des hommes politiques utilisent les services de conseillers en communication. Aucun candidat à l'élection présidentielle ne pourrait se passer aujourd'hui des conseils d'une équipe de « communicants » : Jacques Séguéla l'a été pour Lionel Jospin, Claude Chirac pour son père et l'écrivain-publicitaire Frédéric Beigbeder pour le communiste Robert Hue en 2002... Ces équipes organisent la communication des candidats en mettant en scène leurs apparitions médiatiques. Ils sont aidés aussi par une équipe de spécialistes comme les conseillers en image, scénographes, ingénieurs du son, éclairagistes ou attachés de presse...

Procédés d'analyse

Ces procédés d'analyse peuvent évidemment s'appliquer à d'autres affiches qu'elles soient publicitaires ou politiques:
  • Plans: gros plan, plan rapproché, image de premier plan, image d'arrière-plan, etc.
  • lumière: vive, tamisée, clair-obscur.
  • intentions: convaincre, séduire, choquer, faire rire, etc.
  • typographie: écriture cursive, écriture en caractères d'imprimerie, taille des lettres, etc.
  • étude stylistique: mises en relief, jeux de mots, allitérations, rimes, oppositions, néologismes, citations, etc.

- niveau de langue : soutenu, courant, familier, enfantin, vulgaire.

Symbolique des couleurs.

Elles ont souvent une fonction de repère et sont, dans la publicité, très connotées. Elles sont étroitement culturelles et de ce fait, elles n'ont pas dans tous les pays la même signification...Le bleu est la couleur préférée des Français. Elle est souvent utilisée dans les spots publicitaires car elle passe bien à la télévision : « bleu lessivier » utilisé pour faire vendre des lessives et «bleu France », beaucoup plus soutenu, plus « royal »... Le bleu est traditionnellement la couleur de la droite. C'est une couleur dynamique, connotée positivement, car symbole de pureté, beauté, sérénité. On pense à la mer, à un ciel clair. Avec le bleu, on atteint la sphère céleste et en même temps les hautes sphères (les instances dirigeantes...): on est au-dessus de tout. On trouve donc très souvent le bleu sur les affiches électorales : il incarne les vertus de la morale et sa pureté semble rendre à certains candidats une nouvelle virginité. Le blanc a également une valeur purificatrice. Il représente â la fois la propreté et l'innocence.

Concernant les codes typographiques, on constate que les lettres sont souvent placées dans les nuages. Le candidat d'extrême droite Jean-Marie Le Pen s'est déjà fait photographier devant un paysage maritime de Bretagne dont il est originaire: ciel bleu, mer déchaînée et vague qui déferle (pour tout balayer ou purifier).

Le rouge comme le jaune sont des couleurs intenses, violentes, qui se voient loin. Le rouge est une couleur chaude à la fois positive et négative, suivant sa nuance et nos systèmes de référence. II est associé au sang, à la force, ainsi qu'au danger et â la passion. Le jaune, lui, représente le soleil, la lumière et l'or.

Le vert est associé aujourd'hui à la nature et à l'écologie. C'est à la fois une couleur positive car elle est le symbole de l'espérance et donc de l'avenir, mais c'est une couleur plutôt néfaste (les acteurs sur scène n'en portent pas) : le vert reste associé aux jeux de hasard et à une certaine incertitude. Quant aux couleurs du drapeau tricolore, ce sont le bleu (couleur de la ville de Paris), le blanc (couleur du roi de France) et le rouge (couleur du drapeau révolutionnaire). Actuellement il est interdit dans la publicité d'utiliser les couleurs du drapeau tricolore ainsi que la devise de la France: « liberté, égalité, fraternité ». Cependant, beaucoup de candidats passent outre, malgré le risque d'encourir une amende.

Rôles et critères de l'affiche électorale

Quelle est la mission de l'affiche électorale? Nous sommes arrivés à la conclusion que la perception de l'affiche était très importante et que l'affichage électorale avait pour but d'introduire un élément dynamique dans la campagne, de créer une certaine ambiance par la mise en scène du candidat. Le rôle d'une affiche est de:
  • séduire;
  • attirer l'attention;
  • surprendre par sa force et sa simplicité;
  • susciter une réaction (au mieux une adhésion) des électeurs ;
  • convaincre, mobiliser les sympathisants et influencer les indécis, rassurer l'électeur au sujet du candidat.

Les critères pour composer une bonne affiche sont de:

- permettre une bonne reconnaissance du candidat et/ou du parti ;
  • véhiculer une image forte et originale ;
  • transmettre un message simple et clair.

Avec les étudiants

Afin de les rendre plus éloquents, la quasi-totalité des affiches sont d'abord présentées, accrochées aux murs de la salle de classe en tenant compte de la répartition spatiale des partis politiques, de l'extrême gauche à l'extrême droite, Toutes les affiches paraissent se ressembler, comprenant slogans sobres et mises en scène des candidats peu novatrices. Elles semblent destinées à marquer seulement la présence du candidat plutôt qu'à faire passer un message. Pourtant, les étudiants vont trouver des différences, p.ex. :
  • Les affiches de l'extrême gauche privilégient le texte à la photo.
  • Un candidat d'extrême droite pose à côté de sa femme.
  • Les couleurs de fond sont : bleu pour la droite et l'extrême droite, rouge pour la gauche.
  • Les paysages (marins ou ruraux) sont utilisés par certains candidats écologistes.

En fait, en décryptant ces affiches nous avons suivi la même démarche que celle des publicitaires: les réactions aux images, aux textes et aux slogans qui sont venues spontanément.

Organisation d'une campagne électorale

Un approfondissуment ludique. Il suffit de demander aux apprenants, répartis en groupes de trois à quatre, de se glisser dans la peau d'un publicitaire et de son équipe et d'imaginer une affiche électorale pour un candidat.

Première étape ; le nom du candidat, son parti, sa biographie, ses engagements, son parcours politique (réussites, échecs, alliances, promesses électorales) sont à définir.

Seconde étape : il faut réfléchir à une stratégie de communication et à un slogan.

Troisième étape ; réalisation de l'affiche. Les affiches électorales manquent souvent d'audace et d'originalité... Pourquoi ne pas accrocher l'électeur en faisant appel à l'imaginaire, au symbolisme et évidemment à l'humour, représentatif d'une certaine forme de l'esprit français ?

Quatrième étape : l'équipe des publicitaires vote pour la meilleure affiche et justifie son choix.

Françoise Delieux (Allemagne, FDM, № 323)

Devoirs:

1. Remplisser cette matrice qui vous permettra de reprodire la début de l’article : Le point de départ à notre réflexion sur le fonctionnement de l'image est constitué par___________________________________ Notre ambition est de démontrer que________________________________________________________________

Il s'avère indispensable de __________________________________________

Il s'agit de réfléchir sur certains points pour _____________________________

Les aspects qu'on pourrait traiter et approfondir sont:

____________________________________________________________________

Les étudiants disposent de peu de ___________________________________

Jusqu'à la fin des années 1970, la profession d'expert en publicité politique _______________________________________________________________

La publicité politique a été reconnue lorsque ____________________________

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Aucun candidat à l'élection présidentielle ne pourrait se passer aujourd'hui______________________________________________________

2. Terminez les énoncés portant sur la symbolique des couleurs

Le bleu est ___________________ C'est une couleur____________________,


elle symbolise____________________Elle fait penser à____________________

Le blanc a une fonction _______________ Il représente ___________________

Le rouge comme le jaune sont ______________ Le rouge est une couleur _______________ II est associé à __________ Le jaune représente _________

Le vert est associé à _______________ C'est une couleur _______________ Il est le symbole de

3. Répondez aux questions:

Quelle est la mission de l'affiche électorale ? Est-ce toutes les affiches sont pareilles? Quelle est la démarche de l’auteur pour travailler les affiches en classe de FLE? Etes–vous d’accord avec les connotations culturelles des couleurs présentées ci–dessus?